Le Tropicana à Cuba : Danseurs et plumes préservent l’identité culturelle cubaine
Le célèbre cabaret Tropicana est l’un des derniers de la Havane pré-révolution. Il attire toujours des touristes du monde entier.
Chaque soir, au Tropicana, les danseurs vêtus de plumes et de paillettes embrasent la piste de danse dans le seul but de préserver le riche patrimoine culturel cubain. Au fil des années, ces rythmes ont perdu de leur attrait auprès de la jeune génération. Juan Armando Perez, directeur artistique du Tropicana, souligne que l’établissement est devenu universel en représentant la musique et les danses populaires de Cuba, incarnant l’identité cubaine. Chaque soir, l’équipe se mobilise ardemment pour défendre et préserver cette culture.
Pour joindre l’acte à la parole, une école de danse à vu le jour près de la Havane. Dès l’âge de quatre ans, ici, on dispense les rudiments des danses traditionnelles cubaines. À l’origine de ce projet, un groupe de passionnés qui se bat pour créer de l’engouement autour des différents styles de danse cubaine, notamment le mambo, la rumba ou encore la salsa. Les séances ont lieu trois fois par semaine.
La municipalité soutient le projet en mettant à disposition l’espace de répétition. Quant aux parents, ils ont à leur charge les frais de scolarité mensuels de 29 dollars et les costumes. Cet apprentissage des danses traditionnelles peut s’avérer coûteux pour certaines familles qui rêvent de succès.
Si toutes ces petites danseuses ne finiront pas toutes sur la piste du Tropicana, plusieurs familles espèrent que l’argent investi et les heures de formation, aideront à sauvegarder le patrimoine culturel cubain.
Belvia Mawete
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