Appel urgent à la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à sa paralysie face aux crises mondiales
Le président de l’Assemblée générale de l’ONU, Dennis Francis, a souligné l’urgence de réformer le Conseil de sécurité de l’ONU lors du débat annuel sur son évaluation. Il a noté que la guerre en Ukraine et à Gaza rendait cette question plus pressante que jamais. Sans réforme structurelle, il a averti que la performance et la légitimité du Conseil de sécurité continueraient de souffrir, entraînant une paralysie des Nations Unies face aux conflits mondiaux.
Dennis Francis a mis en garde contre le danger de la paralysie du Conseil de sécurité, soulignant qu’elle pouvait être aussi préjudiciable que le chaos. Il a appelé à une réflexion nouvelle et innovante sur les réformes et a souligné l’importance du Sommet de l’avenir prévu l’année prochaine.
Les États membres de l’ONU ont également exprimé l’urgence de la réforme. Des représentants de groupes de pays en développement et du Groupe arabe ont insisté sur le caractère non représentatif du Conseil, soulignant la nécessité d’une réforme pour assurer la paix, la stabilité et la sécurité internationales.
Le groupe des quatre pays aspirant à devenir membres permanents (Allemagne, Brésil, Inde et Japon) a souligné que la composition actuelle du Conseil ne lui permettait pas d’être aussi efficace qu’il devrait l’être pour relever les défis contemporains. La réforme du Conseil de sécurité est considérée comme plus urgente que jamais, compte tenu de son incapacité à adopter une position unifiée face à des crises majeures récentes, telles que l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la crise israélo-palestinienne.
Mamie Gonda
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